voyage à la calle (2)
Le Cap Rosa et la vieille calle
Forêts profondes, plages de rêve, pêche de rêve, solitude garantie, vestiges du premier bastion de France en Algérie : premier essai de port dans les années 1628, avec Sanson Napollon.
Le souk aux quatre chemins
Immense marché : des épices, des gandouras et autres vêtements, des chaussures, des légumes et des fruits, des prix risibles, des gens au coude à coude et un soleil qui pique désagréablement. Fatigue de la marche à petits pas puis du bus bondé…
Qu’il est agréable de se rafraîchir sous la douche ! de manger des rougets à satiété ou un méchoui cuit à point, de piquer une tête dans l’eau vite à bonne température pour le corps. Le masque et le tuba de Christiane me permettent de retrouver quelques sensations de mes pêches au harpon, malgré la taille des poissons à cet endroit : petits marbrés, petits sars, petites demoiselles, etc
…
DERNIER SOIR
Les anniversaires sont l’occasion d’ouvrir les bouteilles de champagne que nous avions apportées pour l’occasion, l’hôtel a fourni des montagnes de gâteaux à emporter dans notre voyage du lendemain.
Un séjour riche en réparations affectives et psychologiques par un surgissement du PASSE :
- il y a eu une sorte de distorsion du TEMPS qui nous a paru très long et plein d’efforts de mémoire pour reconstituer les souvenirs comme un puzzle,
- les DISTANCES nous ont semblé plus courtes que jadis, bien que nous ayons beaucoup marché ;
- nous étions nous-mêmes porteurs de rappels forts pour les anciens autochtones callois et cela se traduisait par le langage et les expressions d’époque qui remontaient à la surface des mémoires ;
- les élans affectueux étaient plus chaleureux que nous ne l’aurions espéré, comme cette employée de banque qui pleurait, le conte de fées que vivaient Abada et Fatiha qui avaient la certitude qu’on avait traversé la mer pour elles seules, et cette autre pied-noir qui s’est écrié : « maintenant, je peux mourir ! ».